quelques bonnes copies,
pour vous inspirer :)
J’ouvris les yeux et découvris avec stupeur qu’au-dessus de moi, un ciel étoilé s’étendait à perte de vue. Je me redressai immédiatement et c’est avec horreur que je m’aperçus que j’étais bien loin de mon lit. Je pensais tout d’abord à un cauchemar et entrepris donc de me pincer l’avant-bras à maintes reprises, sans d’autres succès que celui de meurtrir ma peau. Je fus alors prise de panique. Qu’est-ce que je faisais là, au beau milieu de la nuit et avec pour seul vêtement un pyjama noir et rouge?! Et ma mère, elle serait prise d’épouvante en ne me voyant pas dans ma chambre. Elle penserait sûrement que j’avais été enlevé ou que j’avais fugué, ce qui n’était pas le cas du moins pour la fugue. Mon hypothèse de l’enlèvement me fit penser que j’avais très bien pu être frappée et ne pas m’en souvenir. Je me palpai donc le corps à la recherche d’une éventuelle douleur mais c’est avec soulagement que je découvris que je n’avais rien. Une brise d’air glacée me cingla le visage. Un frisson parcourut tout mon corps qui se mit à greloter : j’avais froid et il fallait que j’arrête cela car sinon j’allais me transformer en un véritable glaçon. En effet, nous étions à la fin du mois de février mais les températures laissaient plutôt penser que nous étions en plein mois de décembre. Pour remédier à une éventuelle crise d’hypothermie, mais aussi pour savoir où je me trouvais, je décidai de me lever et d’aller voir aux alentours. Me lever fut plus compliqué que je ne le pensais car mes jambes étaient engourdies, je fis quelques pas en titubant dans une obscurité quasi-totale ce qui relevait presque de l’exploit. Sachant que je ne voyais presque pas mes pieds quand je marchais et cela malgré un ciel totalement découvert et clairsemé d’étoiles.
Mon esprit s’embruma et ma bouche devint pâteuse. Je m’effondrai par terre et fondis en larme. Les pensées se bousculaient dans ma tête, j’avais l’impression d’être épiée mais au fond de moi je savais que ce n’était pas vrai mais juste dû au fait que j’étais complètement désemparée, seule et perdue dans un endroit que je ne connaissais pas, entourée de bruits bizarres et inquiétants. Je me demandai même si tous ces bruits n’étaient pas dû à mon imagination que je savais par moment débordante. Je pleurai pendant un certain temps, puis petit à petit mes sanglots s’espacèrent pour enfin s’arrêter complètement. Quand j’eus repris mon calme je décidais qu’étant donné le fait que je ne voyais rien, cela ne servait pas à grand-chose de marcher si ce n’est pour éventuellement me casser la figure, et que, par ailleurs, il serait aussi bien d’écouter ce qui se passait autour de moi. Je me dis aussi que de toute façon je pourrais continuer ma piètre exploration quand le soleil se lèverait. J’entendais des bruissements de feuilles à chaque raffale de vent, et j’en déduisis que je devais être entourée de sapins. En effet, ils ne perdent pas leurs aiguilles en hiver. De temps à autre, à intervalles irréguliers un bruit tantôt sourd, tantôt strident résonnait plus ou moins loin de moi, ce qui ne manquait pas d’attiser ma peur. Tout en écoutant tous ces bruits étranges et effrayants, je me frictionnais le corps avec mes mains pour essayer de me réchauffer : cette technique ne marchait pas vraiment mais j’avais l’impression d’avoir moins froid depuis que je l’utilisais. J’étais là depuis un certain temps déjà et cela faisais déjà un moment que je n’avais pas entendu de bruits lorsque je vis au loin, au-dessus de ce qui semblait être la cime des arbres, les premiers rayons du soleil. Une joie immense m’envahit et je me dis que mes angoisses étaient enfin terminées…
Lisbeth attend sa correspondante dans sa voitureLise Riouallon
Elle regardai les gouttes d'eau tomber sur la vitre de la voiture en, essayant de cacher son impatience, car elle savait que le car allait arriver d'ici peu de temps. En réalité, elle avait aussi peur. Et si sa correspondante ne se plaisait pas chez elle ? Et si elles ne s'entendaient pas ? Tant de questions se posaient dans sa tête que celle-ci lui faisait très mal. Elle jeta un coup d’œil vers ses deux mains qu'elle savait moites mais qui apparaissent aussi livides. La pluie qui ne s'arrêtait pas dehors la stressait encore plus, alors elle mit ses écouteurs dans ses oreilles pour ne plus l'entendre, et se calmer. Elle essaya aussi de relativiser en se disant que tout s’était bien passé quand elles parlaient par mails, alors pourquoi ne serait-ce pas le cas durant son séjour ?
Mais cela ne marcha pas, elle était toujours autant angoissée. Elle se retenait de regarder l'heure toutes les dix secondes, mais c’était trop dur. Les Anglais devaient arriver aux alentours de midi moins le quart, c'est-à dire dans quelques minutes. Son cœur battait à toute vitesse. Et s'il était devenu une bombe, elle n'aurait pas été étonnée de le voir exploser ! Elle avait aussi la chair de poule, sans doute à cause du froid, ainsi que du stress ? Elle se demanda si sa correspondante était aussi excitée qu'elle, à l'idée de la voir. Sûrement que oui. Elle sortit les feuilles qu'elle avait préparées, pour savoir quoi lui dire, de son sac et les relut une énième fois. Mais son cerveau était tellement embrouillé que tout ce qu'elle lisait n'arrivait pas à s'imprimer dans son esprit. Elle abandonna donc...
Toute la peur qu'elle ressentait lui donnait envie de rentrer chez elle, mais elle savait que tout cela allait sans doute laisser place à de la joie quand elle verrait sa correspondante. «Tout va bien se passer, tout va bien se passer, tout va bien se passer» se répétait-elle. Ses parents qui avaient du aller s'entretenir avec le professeur chargé de s'occuper des Anglais, malgré la pluie, rentrèrent dans la voiture pour lui annoncer qu'enfin, le car allait arriver. Ils virent qu'elle était mal, et lui assurèrent qu'il n y avait pas de raison pour que ce séjour se passe autrement que bien. Mais elle se posait encore tellement d'interrogations ! Et si elle n'arrivait pas à comprendre tout ce qu'elle lui disait ? Et si elles n'arrivaient pas à avoir de conversations ? Et si...
Sa tête était de plus en plus douloureuse et elle dut même la tenir pour ne plus entendre les échos de son cœur qui battait à tout rompre résonner à l'intérieur ! Elle n'avait jamais ressenti ça. Un mélange entre l'angoisse et l'excitation. Elle allait un peu sauter dans l'inconnu, car avant de parler avec Laurel, sa correspondante, elle n'avait jamais fait de rencontre à l'étranger. Elle se sentait comme un oiseau qui s'apprêterait à prendre son premier envol. Elle ne tenait plus en place, toute sa patience avait disparu. Alors qu'elle jouait avec ses mains pour ne plus penser au reste, on vit frapper à la vitre : ça y est, les Anglais étaient là.
Chloé Fornier - 3°
E.E
Sujet : Une personne somnambule se réveille au milieu de la nuit dans un endroit qu’il/elle ne connaît pas.
Le soleil était haut dans le ciel. Je marchais en pleine montagne, sur un sentier rocheux entouré d’arbres. Tout autour de moi était paisible : il n’y avait pas un bruit, mis à part quelques oiseaux qui gazouillaient et les bruits de mes pas sur les cailloux. Une sensation désagréable vint cependant gâcher ma tranquilité : j’avais l’impression d’avoir les pieds gelés. D’ailleurs, pourquoi avais-je cette impression : il faisait beau et chaud ! Beau et chaud alors qu’on était en hiver ? Ces quelques réflexions me firent sortir de mon rêve.
J’ouvris les yeux et me tournai pour essayer de lire l’heure sur mon radio-réveil. Je manquai de tomber et étouffai un cri de panique ! Je n’étais plus dans ma chambre mais debout dans un grand espace vide ! Je me palpai sur tout le corps afin de savoir si je ne rêvais plus. La sensation de mes mains sur mon corps me fit comprendre que, non, je ne rêvais pas ! Je compris également pourquoi mes pieds me faisaient mal : ils étaient dans la neige ! En me regardant de nouveau, je vis que je n’étais vêtue que d’une chemise de nuit peu épaisse ! Mes bras, mes pieds et une grande partie de mes jambes étaient nus ! Je n’allais pas pouvoir rester très longtemps dans cette tenue dehors si je ne trouvais pas un abri ! Mes yeux s’étant habitués à l’obscurité, je regardai autour de moi en quête d’un indice qui me permettrait de savoir où j’étais. Le désespoir me gagna bien vite car je ne distinguai que quelques arbres morts et un grand champ vide dans lequel je me trouvais. Comment avais-je pu arriver aussi loin de chez moi, alors que je m’étais couchée dans ma chambre ? Avais-je été kidnappée et relâchée là ? Non, impossible, je l’aurais quand même senti ! Mes parents m’avaient-ils abandonné là ? C’était également impossible, ils m’aimaient trop pour ça. Etais-je venue toute seule sans m’en rendre compte ? Hum …, oui, c’était possible. Peut-être faudrait-il que je marche vers une route ou une maison proche pour téléphoner chez moi ? Mais quelle route et quelle maison ? Je ne voyais aucune lumière et n’entendais aucun bruit, pas même ceux d’une circulation lointaine ou de voix. Le seul son qui me parvint fut le croassement sinistre d’un corbeau noir, qui s’était posé sur une des branches d’un des arbres morts du champ. Ce cri sinistre me fit perdre tous mes espoirs et comme je réalisais que je n’avais rien pour me sortir de ce mauvais pas, mes jambes se mirent à trembler et je m’effondrai dans un tas de neige molle. Comment avais-je pu en arriver là ? Hier soir, pourtant, j’étais rentrée joyeuse du collège, car c’était le début des vacances de Noël, puis j’avais dîné avec mes parents et mon petit frère … L’angoisse m’envahit de nouveau ! Mon frère, mes parents : je ne les reverrais peut-être jamais ! Un petit cri m’échappa et j’éclatai en sanglots ! J’étais seule ! Seule, perdue au milieu de nulle part, à pleurer dans un tas de neige ! J’allais peut-être finir ma vie ici …
Rédaction Efflam Vallée/ Agathe Réguerre
C'était un samedi de mi octobre, le vent soufflait fort sur les bois qui entouraient le village. Les pluies venaient de se calmer, après dix jours où elles avaient arrosé sans cesse les environs. Le sgens recommençaient à se promener, à aller ramasser des champignons. Hector était de bonne humeur, il avait immédiatement décidé, en voyant le soleil et un coin de ciel bleu, qu'il irait faire du vélo.
Dans la rue, il rencontra son ami Pierre qui lui dit : « Ma chatte a fait des petits chatons et je me demandais si tu en voulais un. » Pierre lui raconta que les chatons étaient nés en août, le dix plus précisément. Il y avait deux mâles et deux femelles. Les femelles étaient noires et blanches et les mâles étaient grisés noir et gris. Pierre lui dit qu’il était très joyeux d’avoir eu des chatons. Hector en entendant ces mots se dit que ce serait chouette d’en avoir un aussi.
Hector continua son tour à vélo, il se' demandait comment allaient réagir ses parents à cette demande. Il essayait de trouver des arguments pour les convaincre. Quand il rentra chez lui tout content, il se demandait quel chat il allait prendre. Il hésitait entre un mâle et une femelle et finalement il choisit une femelle. Lorsqu’il arriva chez lui et dit bonjour à ses parents, il leur expliqua que la chatte de son ami Pierre avait eu des chatons et qu’il en voulait un. Ses parents ne voulaient pas. Ils lui expliquèrent que les chats faisaient caca et pipi partout, et qu’ils faisaient leurs griffes sur le canapé. Ils ajoutèrent qu’il fallait changer régulièrement la litière et que ça sentait mauvais. Alors Hector montra à ses parents des photos de chatons pour les faire craquer. Ses parents n’étaient toujours pas d’accord. Hector était triste et n'eut même pas la force de chercher à argumenter : il se mit à pleurer. Ses parents se fâchèrent et l’envoyèrent dans sa chambre.
Au début, Hector bouda. Il était en colère contre ses parents mais au bout de quelques minutes il se calma et se mit à réfléchir à une méthode pour convaincre ses parents. Il décida de demander à Pierre de lui prêter un chaton et l'appela immédiatement avec son portable. Il lui demanda de lui prêter la femelle la plus mignonne des deux. Pierre était d’accord. Il lui proposa de venir chez lui aussitôt. Hector se sentait soulagé : il était confiant parce que quand ses parents verraient le chaton ils allaient craquer. Quelques minutes plus tard, Pierre, joyeux, sonna à la porte.
Hector, descendit très vite les escaliers pour être le premier à lui ouvrir. Il était très fier, appela ses parents et leur montra le chaton mais ils dirent toujours non. Hector était déçu. Il leur promit qu’ils ‘en occuperait. Il se rendit compte que ses parents chuchotaient en cachette. Hector comprit que ses parents lui cachaient quelque chose. Il demanda donc à Pierre de lui garder le chaton.
Le lendemain, ses parents lui firent une surprise : en rentrant de l’école, il vit la petite chatte dont il avait rêvé. Ils lui expliquèrent que leur refus d'avoir un chat était dû au fait que son père avait peur de ces animaux, car quand il était petit, il avait été griffé par un chat errant. Mais il espérait qu'Hector l'aiderait à surmonter cette peur. Le jeune garçon remercia mille et une fois ses parents et promit qu’il s’en occuperait tout seul. Il décida de l'appeler Moutik.
YANN
C'était à Termal, un petit village de campagne, un lundi soir d'automne. Le sol était recouvert d'un tapis de feuilles couleur de feu. Dans le ciel, les oiseaux commençaient leur migration, ce qui faisait comme des nuages noirs. Les cheminées et leurs fumées grises faisaient penser à des locomotives. les gens rentraient de leur travail mais ne restaient pas dehors car il commençait à faire très froid. Omer, 13 ans, brun aux yeux marron avec des lunettes et assez petit, marrant mais étourdi, rentrait de l'école. Il alla goûter. Il mangea une tartine de pain confiture et but un verre de jus de fruits. Il fit vite, car il avait beaucoup de devoirs. Il alla prendre son sac bleu, l'ouvrit et se rendit compte qu'il avait, en plus du sien, pris le cahier de français de sa voisine. Au début il resta calme : il se disait qu'il irait le lui rapporter après avoir fait ses devoirs, mais il se rappela qu'elle habitait loin, et il ne savait pas exactement où. Pris de panique, il comença à être envahi par le stress. Il essaya de garder son sang froid, mais il n'y arriva pas. Le lendemain il y avait un exercice noté à rendre, et un contrôle ! Sa voisine ne lui pardonnerait pas ! Déjà qu'elle avait un peu de mal en français, là il suffisait d'apprendre et d'appliquer des choses toutes simples, cela pourrait remonter sa moyenne!
Comment allait-il faire? Il commençait à sentir l'angoisse monter en lui. Il était sûrement tout rouge, il sentait son coeur battre la chamade et avait l'impression que ça se voyait à travers sa chemise! SOn angoisse redoubla et il dut s'asseoir pour ne pas s'évanouir. Il eut peur et alla voir sa mère ; peut-être le conseillerait-elle?
" De toute façon la voiture est au garage jusqu'à demain et ton père va rentrer bien après 22 heures, on ne peut pas aller chez elle. Pourquoi ne l'appelles-tu pas? Elle peut peut-être se déplacer pour venir prendre son cahier, ou au pire, tu pourrais lui lire le cours et les questions.
- oh mais oui, j'aurais dû y penser !" répondit-il.
Il courut vers le téléphone, le prit. Il allait taper les premiers chiffres du numéro quand il se rendit compte qu'il ne fonctionnait pas : il n'y avait aucune tonalité, aucun son d'ailleurs. Il allait se remettre à céder à la panique quand il pensa au portable de sa mère : mais quand il le lui demanda, elle l'informa, désolée, qu'elle n'avait plus de crédit! Il essaya de trouver une autre idée, mais entendit l'horloge sonner : il était sept heures. Il se rappela alors qu'il lui restait tous ses devoirs à faire. Il s'y mit mais il n'arrivait pas à se concentrer : il inversait les mots, oubliait des lettres. Il essayait aussi de trouver des solutions. En vain : il pourrait aller voir ses voisins pour téléphoner chez eux, mais il vit rapidement qu'ils étaient manifestement absents pour la soirée. Donner les réponses à Amélie, sa voisine de classe, il ne pourrait pas : le cours de français était en première heure et Amélie arrivait juste pour le début des cours.
Il alla manger, même s'il n'avait pas faim. Il mangea une soupe. Ses parents lui demandèrent ce qu'il y avait mais il ne répondit pas. Il ne voulait pas risquer d'être puni. Peu après, il était au lit, il transpirait, il ne pouvait calmer sa respiration. Et si elle lui en voulait? Si elle ne voulait plus être son amie? Y avait-il un moyen pour que tout cela se résolve sans problème? C'est avec des idées noires plein la tête qu'il s'endormit.
Mon esprit s’embruma et ma bouche devint pâteuse. Je m’effondrai par terre et fondis en larme. Les pensées se bousculaient dans ma tête, j’avais l’impression d’être épiée mais au fond de moi je savais que ce n’était pas vrai mais juste dû au fait que j’étais complètement désemparée, seule et perdue dans un endroit que je ne connaissais pas, entourée de bruits bizarres et inquiétants. Je me demandai même si tous ces bruits n’étaient pas dû à mon imagination que je savais par moment débordante. Je pleurai pendant un certain temps, puis petit à petit mes sanglots s’espacèrent pour enfin s’arrêter complètement. Quand j’eus repris mon calme je décidais qu’étant donné le fait que je ne voyais rien, cela ne servait pas à grand-chose de marcher si ce n’est pour éventuellement me casser la figure, et que, par ailleurs, il serait aussi bien d’écouter ce qui se passait autour de moi. Je me dis aussi que de toute façon je pourrais continuer ma piètre exploration quand le soleil se lèverait. J’entendais des bruissements de feuilles à chaque raffale de vent, et j’en déduisis que je devais être entourée de sapins. En effet, ils ne perdent pas leurs aiguilles en hiver. De temps à autre, à intervalles irréguliers un bruit tantôt sourd, tantôt strident résonnait plus ou moins loin de moi, ce qui ne manquait pas d’attiser ma peur. Tout en écoutant tous ces bruits étranges et effrayants, je me frictionnais le corps avec mes mains pour essayer de me réchauffer : cette technique ne marchait pas vraiment mais j’avais l’impression d’avoir moins froid depuis que je l’utilisais. J’étais là depuis un certain temps déjà et cela faisais déjà un moment que je n’avais pas entendu de bruits lorsque je vis au loin, au-dessus de ce qui semblait être la cime des arbres, les premiers rayons du soleil. Une joie immense m’envahit et je me dis que mes angoisses étaient enfin terminées…
Lisbeth attend sa correspondante dans sa voitureLise Riouallon
Elle regardai les gouttes d'eau tomber sur la vitre de la voiture en, essayant de cacher son impatience, car elle savait que le car allait arriver d'ici peu de temps. En réalité, elle avait aussi peur. Et si sa correspondante ne se plaisait pas chez elle ? Et si elles ne s'entendaient pas ? Tant de questions se posaient dans sa tête que celle-ci lui faisait très mal. Elle jeta un coup d’œil vers ses deux mains qu'elle savait moites mais qui apparaissent aussi livides. La pluie qui ne s'arrêtait pas dehors la stressait encore plus, alors elle mit ses écouteurs dans ses oreilles pour ne plus l'entendre, et se calmer. Elle essaya aussi de relativiser en se disant que tout s’était bien passé quand elles parlaient par mails, alors pourquoi ne serait-ce pas le cas durant son séjour ?
Mais cela ne marcha pas, elle était toujours autant angoissée. Elle se retenait de regarder l'heure toutes les dix secondes, mais c’était trop dur. Les Anglais devaient arriver aux alentours de midi moins le quart, c'est-à dire dans quelques minutes. Son cœur battait à toute vitesse. Et s'il était devenu une bombe, elle n'aurait pas été étonnée de le voir exploser ! Elle avait aussi la chair de poule, sans doute à cause du froid, ainsi que du stress ? Elle se demanda si sa correspondante était aussi excitée qu'elle, à l'idée de la voir. Sûrement que oui. Elle sortit les feuilles qu'elle avait préparées, pour savoir quoi lui dire, de son sac et les relut une énième fois. Mais son cerveau était tellement embrouillé que tout ce qu'elle lisait n'arrivait pas à s'imprimer dans son esprit. Elle abandonna donc...
Toute la peur qu'elle ressentait lui donnait envie de rentrer chez elle, mais elle savait que tout cela allait sans doute laisser place à de la joie quand elle verrait sa correspondante. «Tout va bien se passer, tout va bien se passer, tout va bien se passer» se répétait-elle. Ses parents qui avaient du aller s'entretenir avec le professeur chargé de s'occuper des Anglais, malgré la pluie, rentrèrent dans la voiture pour lui annoncer qu'enfin, le car allait arriver. Ils virent qu'elle était mal, et lui assurèrent qu'il n y avait pas de raison pour que ce séjour se passe autrement que bien. Mais elle se posait encore tellement d'interrogations ! Et si elle n'arrivait pas à comprendre tout ce qu'elle lui disait ? Et si elles n'arrivaient pas à avoir de conversations ? Et si...
Sa tête était de plus en plus douloureuse et elle dut même la tenir pour ne plus entendre les échos de son cœur qui battait à tout rompre résonner à l'intérieur ! Elle n'avait jamais ressenti ça. Un mélange entre l'angoisse et l'excitation. Elle allait un peu sauter dans l'inconnu, car avant de parler avec Laurel, sa correspondante, elle n'avait jamais fait de rencontre à l'étranger. Elle se sentait comme un oiseau qui s'apprêterait à prendre son premier envol. Elle ne tenait plus en place, toute sa patience avait disparu. Alors qu'elle jouait avec ses mains pour ne plus penser au reste, on vit frapper à la vitre : ça y est, les Anglais étaient là.
Chloé Fornier - 3°
E.E
Sujet : Une personne somnambule se réveille au milieu de la nuit dans un endroit qu’il/elle ne connaît pas.
Le soleil était haut dans le ciel. Je marchais en pleine montagne, sur un sentier rocheux entouré d’arbres. Tout autour de moi était paisible : il n’y avait pas un bruit, mis à part quelques oiseaux qui gazouillaient et les bruits de mes pas sur les cailloux. Une sensation désagréable vint cependant gâcher ma tranquilité : j’avais l’impression d’avoir les pieds gelés. D’ailleurs, pourquoi avais-je cette impression : il faisait beau et chaud ! Beau et chaud alors qu’on était en hiver ? Ces quelques réflexions me firent sortir de mon rêve.
J’ouvris les yeux et me tournai pour essayer de lire l’heure sur mon radio-réveil. Je manquai de tomber et étouffai un cri de panique ! Je n’étais plus dans ma chambre mais debout dans un grand espace vide ! Je me palpai sur tout le corps afin de savoir si je ne rêvais plus. La sensation de mes mains sur mon corps me fit comprendre que, non, je ne rêvais pas ! Je compris également pourquoi mes pieds me faisaient mal : ils étaient dans la neige ! En me regardant de nouveau, je vis que je n’étais vêtue que d’une chemise de nuit peu épaisse ! Mes bras, mes pieds et une grande partie de mes jambes étaient nus ! Je n’allais pas pouvoir rester très longtemps dans cette tenue dehors si je ne trouvais pas un abri ! Mes yeux s’étant habitués à l’obscurité, je regardai autour de moi en quête d’un indice qui me permettrait de savoir où j’étais. Le désespoir me gagna bien vite car je ne distinguai que quelques arbres morts et un grand champ vide dans lequel je me trouvais. Comment avais-je pu arriver aussi loin de chez moi, alors que je m’étais couchée dans ma chambre ? Avais-je été kidnappée et relâchée là ? Non, impossible, je l’aurais quand même senti ! Mes parents m’avaient-ils abandonné là ? C’était également impossible, ils m’aimaient trop pour ça. Etais-je venue toute seule sans m’en rendre compte ? Hum …, oui, c’était possible. Peut-être faudrait-il que je marche vers une route ou une maison proche pour téléphoner chez moi ? Mais quelle route et quelle maison ? Je ne voyais aucune lumière et n’entendais aucun bruit, pas même ceux d’une circulation lointaine ou de voix. Le seul son qui me parvint fut le croassement sinistre d’un corbeau noir, qui s’était posé sur une des branches d’un des arbres morts du champ. Ce cri sinistre me fit perdre tous mes espoirs et comme je réalisais que je n’avais rien pour me sortir de ce mauvais pas, mes jambes se mirent à trembler et je m’effondrai dans un tas de neige molle. Comment avais-je pu en arriver là ? Hier soir, pourtant, j’étais rentrée joyeuse du collège, car c’était le début des vacances de Noël, puis j’avais dîné avec mes parents et mon petit frère … L’angoisse m’envahit de nouveau ! Mon frère, mes parents : je ne les reverrais peut-être jamais ! Un petit cri m’échappa et j’éclatai en sanglots ! J’étais seule ! Seule, perdue au milieu de nulle part, à pleurer dans un tas de neige ! J’allais peut-être finir ma vie ici …
Rédaction Efflam Vallée/ Agathe Réguerre
C'était un samedi de mi octobre, le vent soufflait fort sur les bois qui entouraient le village. Les pluies venaient de se calmer, après dix jours où elles avaient arrosé sans cesse les environs. Le sgens recommençaient à se promener, à aller ramasser des champignons. Hector était de bonne humeur, il avait immédiatement décidé, en voyant le soleil et un coin de ciel bleu, qu'il irait faire du vélo.
Dans la rue, il rencontra son ami Pierre qui lui dit : « Ma chatte a fait des petits chatons et je me demandais si tu en voulais un. » Pierre lui raconta que les chatons étaient nés en août, le dix plus précisément. Il y avait deux mâles et deux femelles. Les femelles étaient noires et blanches et les mâles étaient grisés noir et gris. Pierre lui dit qu’il était très joyeux d’avoir eu des chatons. Hector en entendant ces mots se dit que ce serait chouette d’en avoir un aussi.
Hector continua son tour à vélo, il se' demandait comment allaient réagir ses parents à cette demande. Il essayait de trouver des arguments pour les convaincre. Quand il rentra chez lui tout content, il se demandait quel chat il allait prendre. Il hésitait entre un mâle et une femelle et finalement il choisit une femelle. Lorsqu’il arriva chez lui et dit bonjour à ses parents, il leur expliqua que la chatte de son ami Pierre avait eu des chatons et qu’il en voulait un. Ses parents ne voulaient pas. Ils lui expliquèrent que les chats faisaient caca et pipi partout, et qu’ils faisaient leurs griffes sur le canapé. Ils ajoutèrent qu’il fallait changer régulièrement la litière et que ça sentait mauvais. Alors Hector montra à ses parents des photos de chatons pour les faire craquer. Ses parents n’étaient toujours pas d’accord. Hector était triste et n'eut même pas la force de chercher à argumenter : il se mit à pleurer. Ses parents se fâchèrent et l’envoyèrent dans sa chambre.
Au début, Hector bouda. Il était en colère contre ses parents mais au bout de quelques minutes il se calma et se mit à réfléchir à une méthode pour convaincre ses parents. Il décida de demander à Pierre de lui prêter un chaton et l'appela immédiatement avec son portable. Il lui demanda de lui prêter la femelle la plus mignonne des deux. Pierre était d’accord. Il lui proposa de venir chez lui aussitôt. Hector se sentait soulagé : il était confiant parce que quand ses parents verraient le chaton ils allaient craquer. Quelques minutes plus tard, Pierre, joyeux, sonna à la porte.
Hector, descendit très vite les escaliers pour être le premier à lui ouvrir. Il était très fier, appela ses parents et leur montra le chaton mais ils dirent toujours non. Hector était déçu. Il leur promit qu’ils ‘en occuperait. Il se rendit compte que ses parents chuchotaient en cachette. Hector comprit que ses parents lui cachaient quelque chose. Il demanda donc à Pierre de lui garder le chaton.
Le lendemain, ses parents lui firent une surprise : en rentrant de l’école, il vit la petite chatte dont il avait rêvé. Ils lui expliquèrent que leur refus d'avoir un chat était dû au fait que son père avait peur de ces animaux, car quand il était petit, il avait été griffé par un chat errant. Mais il espérait qu'Hector l'aiderait à surmonter cette peur. Le jeune garçon remercia mille et une fois ses parents et promit qu’il s’en occuperait tout seul. Il décida de l'appeler Moutik.
YANN
C'était à Termal, un petit village de campagne, un lundi soir d'automne. Le sol était recouvert d'un tapis de feuilles couleur de feu. Dans le ciel, les oiseaux commençaient leur migration, ce qui faisait comme des nuages noirs. Les cheminées et leurs fumées grises faisaient penser à des locomotives. les gens rentraient de leur travail mais ne restaient pas dehors car il commençait à faire très froid. Omer, 13 ans, brun aux yeux marron avec des lunettes et assez petit, marrant mais étourdi, rentrait de l'école. Il alla goûter. Il mangea une tartine de pain confiture et but un verre de jus de fruits. Il fit vite, car il avait beaucoup de devoirs. Il alla prendre son sac bleu, l'ouvrit et se rendit compte qu'il avait, en plus du sien, pris le cahier de français de sa voisine. Au début il resta calme : il se disait qu'il irait le lui rapporter après avoir fait ses devoirs, mais il se rappela qu'elle habitait loin, et il ne savait pas exactement où. Pris de panique, il comença à être envahi par le stress. Il essaya de garder son sang froid, mais il n'y arriva pas. Le lendemain il y avait un exercice noté à rendre, et un contrôle ! Sa voisine ne lui pardonnerait pas ! Déjà qu'elle avait un peu de mal en français, là il suffisait d'apprendre et d'appliquer des choses toutes simples, cela pourrait remonter sa moyenne!
Comment allait-il faire? Il commençait à sentir l'angoisse monter en lui. Il était sûrement tout rouge, il sentait son coeur battre la chamade et avait l'impression que ça se voyait à travers sa chemise! SOn angoisse redoubla et il dut s'asseoir pour ne pas s'évanouir. Il eut peur et alla voir sa mère ; peut-être le conseillerait-elle?
" De toute façon la voiture est au garage jusqu'à demain et ton père va rentrer bien après 22 heures, on ne peut pas aller chez elle. Pourquoi ne l'appelles-tu pas? Elle peut peut-être se déplacer pour venir prendre son cahier, ou au pire, tu pourrais lui lire le cours et les questions.
- oh mais oui, j'aurais dû y penser !" répondit-il.
Il courut vers le téléphone, le prit. Il allait taper les premiers chiffres du numéro quand il se rendit compte qu'il ne fonctionnait pas : il n'y avait aucune tonalité, aucun son d'ailleurs. Il allait se remettre à céder à la panique quand il pensa au portable de sa mère : mais quand il le lui demanda, elle l'informa, désolée, qu'elle n'avait plus de crédit! Il essaya de trouver une autre idée, mais entendit l'horloge sonner : il était sept heures. Il se rappela alors qu'il lui restait tous ses devoirs à faire. Il s'y mit mais il n'arrivait pas à se concentrer : il inversait les mots, oubliait des lettres. Il essayait aussi de trouver des solutions. En vain : il pourrait aller voir ses voisins pour téléphoner chez eux, mais il vit rapidement qu'ils étaient manifestement absents pour la soirée. Donner les réponses à Amélie, sa voisine de classe, il ne pourrait pas : le cours de français était en première heure et Amélie arrivait juste pour le début des cours.
Il alla manger, même s'il n'avait pas faim. Il mangea une soupe. Ses parents lui demandèrent ce qu'il y avait mais il ne répondit pas. Il ne voulait pas risquer d'être puni. Peu après, il était au lit, il transpirait, il ne pouvait calmer sa respiration. Et si elle lui en voulait? Si elle ne voulait plus être son amie? Y avait-il un moyen pour que tout cela se résolve sans problème? C'est avec des idées noires plein la tête qu'il s'endormit.